La solution paraît donc très simple en apparence :
ne plus laisser son image mentale interférer dans nos processus de décision, mais plutôt favoriser notre intuition.
Alors non bien sûr je ne suis pas en train de vous dire de devenir débile, juste d'arrêter de constamment cérébraliser la plus petite situation, arrêter d’en faire une montagne et d’imaginer le pire scénario.
Je ne peux non plus vous dire que cette solution va apparaître d’un claquement de doigt, le chemin est en réalité long et difficile mais il en vaut la peine.
De la même façon qu’un marathonien ne se met pas à s'entraîner la veille de son marathon, mais plutôt petite session par petite session.
Si je vous dis de courir 15 kilomètres la première fois, vous allez démarrez, peut être avec toute la motivation du monde, puis au bout de 1 km vous allez commencez à avoir de grande difficulté pour récupérer votre oxygène, vos jambes vont devenir très douloureuse à tel point que 2 km plus loin elles vous lâchent et achève votre course seulement 3 km après la ligne de départ. On est loin des 15 km.
En revanche si je vous dis de commencer par 1 km, vous allez vous sentir fatigué à l'arrivée la première fois, puis une semaine plus tard, ces 1 km ne vous demanderont plus qu’un petit effort. Vous avez progressé. On passe donc à 2km, puis 3 puis 5 et ce jusqu’à 15 km. Au bout de 3 mois vous courrez les 15 km et quand vous franchissez la ligne d'arrivée vous serez extrêmement fière de vous, fatigué mais fière, pendant que les autres qui n’ont pas pris le temps de s’entrainer se retrouveront forcés de s'arrêter bien avant.
Idem que pour le marathonien, retrouver sa force intérieure demande du temps et de petits efforts répétés dans le temps.